Un cimetière. Des galets. Des feuilles mortes couleurs d'or.
Un arbre mort. Les restes d'une averse.
Dan' et Val' viennent pour se remémorer.
Se souvenir d'une amie disparue. Se recueillir.
Le dialogue, parfois douloureux, parfois drôle, mais toujours empli d'une tendresse et d'une douceur évidente, devient peu à peu, le temps d'un hommage, l'exutoire par lequel la vie suit son cours.
C'est ainsi que l'absence devient alors une présence.
Car "pour chaque larme qui tombe, naît une fleur".
Dans Aux Fleurs du Temps, le cimetière, cette cité de défunts, n’est pas un lieu mort. Il est ramené à la vie par la présence lumineuse de Dan’ et Val’. Deux âmes perdues qui n’en forment qu’une seule. Deux âmes confuses liées par un unique besoin: le besoin de se souvenir. Se souvenir malgré la peur et le regret.
Dan’ et Val’ incarnent en fin de compte nos cœurs, nos doutes, nos faiblesses et nos forces de vivants, nos sourires. Car nous parlons bien de force ici, et c’est cette force, d’une belle simplicité, ce besoin de l’entrevoir et de la connaître, qui les anime, et nous avec.
Avec le soutien du FSDIE de l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3,
et de la Fondation des Hôpitaux de France